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L’ErE en milieu populaire questionne les limites d’un plaidoyer pour davantage de nature sauvage en ville
Une analyse de Christine Partoune - Décembre 2018
Dans le secteur de l’Éducation relative à l’Environnement (ErE) comme de la petite enfance, les arguments pour plus de nature en ville et un contact fréquent des enfants avec la nature font sans doute consensus. Mais sont-ils pour autant partagés ? Dans les villes où une gestion écologique des espaces verts a été mise en place, les études montrent que l’acceptabilité sociale de la nature sauvage ne va pas de soi. Souvent portée par des groupes socioculturels bien définis, la promotion de coins de nature en ville peut au contraire rencontrer des résistances. Pour que le développement des activités d’éducation relative à l’environnement ne génère pas une nouvelle forme de ségrégation sociale, il importe donc de se questionner sur les meilleurs chemins à prendre pour viser une société inclusive autour de et par la nature.
Thématiques
- Milieux urbains
- Nature sauvage
- Domination culturelle
- Posture éducative
Pour prolonger la réflexion
- Quels facteurs socioculturels favorisent une relation positive à la nature sauvage ?
- Quels processus de participation citoyenne imaginer pour accompagner l’aménagement d’espaces verts en ville ?